Rennes Métropole et son délégataire Kéolis envisagent de mettre en place des portillons anti-fraude à l’entrée des stations de métro. Cette décision, d’un coût évalué à 7,5 millions d’euros, sera soumise au vote du Conseil métropolitain le 26 février 2015. Nous considérons cette mesure comme inacceptable (cliquez ici pour signer la pétition en ligne)
Parce qu’il y a urgence à développer les transports en commun pour combattre le réchauffement climatique et la pollution de l’air, et parce que le coût des transports collectifs reste souvent un obstacle à leur usage, Rennes Métropole doit s’engager sur une politique incitative au plan tarifaire et non sur une politique répressive.
L’installation de tels portillons rendrait le métro inaccessible pour beaucoup, notamment pour les personnes à mobilité réduite.
Rennes est une ville à taille humaine, à forte qualité de vie. Le métro, facile d’accès, participe à cette reconnaissance. Les usagers et visiteurs aiment l’utiliser aussi pour ça.
Pour un métro ouvert, des transports en commun écologiques et accessibles à toutes et tous, nous disons non à l’installation de portillons anti-fraude dans le métro rennais.
Kéolis Rennes fête d’une façon bien maladroite le dixième anniversaire de la loi du 11 février 2005 portant notamment sur l’accessibilité des personnes handicapées dans les lieux publics.
C’est marrant, ce réflexe systématique à gauche, de se mettre toujours du côté de la fraude et du non-respect des règles. A la limite, cela pourrait passer pour des erreurs de jeunesse, mais non, même pas.
La Municipalité doit urgemment revoir sa politique des transports en communs.
Je suis contre cette décision, qui, en plus d’être coûteuse, gênera les handicapés physiques et les personnes encombrées de paquets. A PARIS, il y a beaucoup de jeunes qui bondissent par-dessus les tourniquets du métro, ou se glissent en-dessous . Sera-ce comme à PARIS ? Dans ce cas, ce sera inutile . C.PELLERIN
Je suis usager, je paie mes titres de transports à Rennes, et je préfère nettement que mon argent finance quelques fraudeurs et des contrôleurs humains, plutôt que les industriels qui gèrent ces juteux contrats (à l’achat ET l’entretien/remplacement).
EELV a totalement raison, s’ils baissaient les tarifs au lieu des dépenser des sommes folles pour contrôler ! Ou alors, qu’ils payent des contrôleurs supplémentaires, ça fera des emplois, de la présence qui évitera des incivilités, …